Contre-indications à la psychanalyse

  • La première contre-indication majeure au commencement d’une psychanalyse, c’est une production d’angoisse trop importante qui empêche la tenue de la séance. Ensuite, le non-accès au langage est un critère d’infaisabilité. Il est préférable que l’enfant très jeune vienne accompagné de sa mère ou de son père, ou les deux.
  • Les jeunes enfants ou les adultes n’ayant pas accès au langage sont à orienter vers d’autres techniques que la psychanalyse, exception faite des psychotiques et autistes où il reste important de bien apprécier les causes exactes de l’absence de paroles et la capacité à faire évoluer cet accès à la parole. Prudence également avec certains patients qui présentent une structure mélancolique forte. La même prudence sera de mise pour les personnes agitées de phases psychotiques aiguës avec bouffées délirantes.
  • Certaines personnes présentent des défenses tellement fortes qu’il est préférable de commencer quelques séances à l’essai. Il reste bien entendu que l’accord de la personne adolescente ou adulte est un préalable incontournable. Le psychodrame est très indiqué pour les enfants et adolescents, il l’est également pour les adultes.
  • Les jeunes ou les adultes exhibitionnistes sont à exclure des séances de psychodrame ou de groupe, car ils utilisent la scène du groupe pour exhiber leurs pulsions perverses, ce qui augmente la problématique plutôt que la liquider.